Pollution aux conséquences importantes sur la faune piscicole de l’Escaut

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  • Publié le 22.04.2020
  • Pollutions accidentelles et système d'avertissement et d'alerte

Suite à la rupture d’une digue, 100.000 m³ d’eaux de lavage d’un bassin de décantation d’une sucrerie se sont écoulées dans l’Escaut, le 9 avril 2020.

L’incident a été questionné via le Système d’avertissement et d’alerte de l’Escaut (SAAE), par une demande d’information de la part de la Flandre et de Bruxelles, à la date du 16 avril 2020, suite à la lecture d’un communiqué de presse de l’Office français de la biodiversité (OFB) daté du 15 avril 2020.  Les autorités françaises ont déclaré que l’intervention sur site était terminée et qu’il n’y avait pas de problème sur le transport maritime, via une information transmise via le SAAE le 20 avril 2020.

Selon le communiqué de presse de l’OFB, « Une enquête judiciaire relative à des faits de pollution des eaux superficielles a été ouverte par les inspecteurs de l’environnement sous l’autorité du Procureur de la république de Cambrai ».

Une forte désoxygénation de l’eau est apparue en Wallonie et en Flandre.

Le 20 avril, la Wallonie a envoyé une alerte à ses voisins en aval, la Flandre, Bruxelles capitale et les Pays-Bas, via le SAAE, compte-tenu des faibles teneurs en oxygène relevées en plusieurs stations de mesures. Le 21 avril, c’était au tour de la Flandre d’activer l’alerte.

Wallonie et Flandre suivent la situation de près et font le nécessaire pour éviter une mortalité massive des poissons.

Les membres de la CIE suivent la situation de près et prennent les mesures nécessaires pour tenter de limiter l’impact de la pollution.