Face aux risques de submersions marines et d'inondations, notamment en lien avec le changement climatique, la coordination des actions et des mesures, organisée au sein de la CIE, est définie au sein de la partie faîtière du plan de gestion risques inondations.

Des risques accrus de submersions marines et d’inondations

Un des enjeux importants auquel les gestionnaires sont confrontés est la remontée du niveau de la mer, en lien avec l’évolution du climat. Une remontée du niveau de la mer aura surtout des incidences sur le littoral et les estuaires, ce qui nécessite la prise de mesures contre les inondations, l’érosion et l’intrusion saline (voir aussi l’influence des marées sur l’Escaut). Une anticipation optimale des enjeux futurs liés à la remontée du niveau de la mer est dès lors primordiale, notamment à travers la stratégie de gestion des sédiments.

Le changement climatique avec l’élévation du niveau des mers entraîne également un certain nombre de conséquences sur les eaux souterraines. Le changement climatique entraînera également une augmentation de la demande d’eau, ce qui aura aussi un impact sur les réserves en eau souterraine.

Le régime des précipitations annuelles va également avoir tendance à se modifier. Les événements climatiques extrêmes pourront être plus fréquents et plus intenses. , dans des conditions de forte pluviosité, les effets des inondations sur les eaux de surface pourraient avoir aussi une incidence négative sur la qualité des eaux souterraines et leur quantité.

Lutte contre les Inondations

Les mesures visant à prévenir les effets des inondations sont prises dans le cadre de la mise en œuvre de la ‘directive relative à l’évaluation et à la gestion des risques d’inondations’ (DRI). Celles-ci doivent être coordonnées avec les mesures prises en fonction de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE).

Une partie faîtière de plan de gestion spécifique (PFPG DRI) a été élaborée pour la mise en oeuvre de la DRI . Les mesures formulées dans la PFPG DRI sont contrôlées en fonction de leurs effets positifs ou négatifs pour la DCE. Le processus d’évaluation de ces effets a été difficile du fait que les mesures ont été formulées à un niveau de haute abstraction. A titre d’illustration, on pourrait citer l’exemple de l’effet d’un bassin de rétention. Son effet sur la DCE est en effet déterminé par le fait que ce bassin de rétention consiste uniquement en une construction de béton, ou qu’il soit également prévu une fonction écologique pour ce bassin de rétention. Dans certains cas, un effet positif tout comme un effet négatif serait possible pour une certaine mesure.

Il est dès lors à recommander d’évaluer les effets à une échelle locale, à savoir au niveau des fiches bilatérales des cours d’eau transfrontaliers.

Le travail de la CIE en lien avec la lutte contre les inondations

Au sein de la CIE, l’échange de données de débit est coordonné, en vue d’une gestion coordonnée des inondations et des sécheresses. Des fiches de coordination transfrontalières sont également établies sur les variations de débit et de conditions d’étiage.

Partie faîtière du plan de gestion DRI

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Directive Européenne Risque Inondations (DRI)

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